Bio

C’est d’un parcours en musique classique que SEGO LEN a émergé.

Enrichi d’expériences aussi diverses que des premières parties pour Trust ou Nosfell, le duo délivre aujourd’hui un premier album subtil et puissant à la fois.

Une délivrance, c’est bien le terme qui convient à cette ode à la liberté, scandée dès le titre éponyme. Un raccourci facile donc maladroit estampillerait bien volontiers la musique du duo d’une étiquette chanson française…

Mais si SEGO LEN s’exprime bel et bien dans cette langue, la connivence entre la harpe et l’accordéon élargit le spectre musical et offre une vision intime et resplendissante sur son univers. En espagnol sur « Mujer de Aqua », le ton se veut tour à tour mélancolique et enjoué. Ici, il ne s’agit pas seulement d’instrumentations mais aussi du langage du corps, d’une voix habitée qui se déplace d’un pas gracile vers le but à atteindre : une confession sur les sentiments qui se forment puis s’étiolent. Le tout est porté par les percussions de Nicolas Peyronnet, qui répondent aux arrangements malicieux de l’accordéoniste Alexandre Prusse.

De cette alchimie onirique sertie d’une théâtralité évidente, la voix haute et fière de SEGO LEN navigue avec espièglerie, contourne les facilités mélodiques pour dépeindre sa palette musicale aux larges influences. « Entre Monde » et ses accords inquiétants, « Paradoxe » et son propos tout en nuance, ou « Mon Fils » racontent toutes une histoire d’amour, sous toutes ses formes, de ses incertitudes à ces évidences impénétrables. Sur disque ou sur scène, la musique de SEGO LEN envoute, caresse les sens autant qu’elle vient piquer nos émotions. La harpe dévoile alors ses possibilités infinies. En véritable locomotive mélodique, elle mène la danse et arpente les chemins d’une pop française ardente.

Enregistré dans un road studio, Liberté mêle l’urgence de prises live pour la harpe et l’accordéon, et la sensibilité d’une voix au caractère bien trempé où la grâce côtoie la colère, comme sur le poignant « Eva Marrée ». SEGO LEN s’adresse à chacun de nous, grâce à ses thématiques aussi intimistes qu’universelles, dans un tourbillon harmonique à l’énergie captivante.

Liberté, janvier 2020 – Inouïes distribution

Arnaud de Vaubicourt

20h15; la lumière se voile sur le Magic Mirror; c’est Sego Len et sa harpe qui se présente d’abord au public. Elle, est plutôt à parler d’étreintes, d’amour, de passions. Assurément envoutant. Surtout lors de son impressionnante reprise de Kiss, le Tube de Prince. » Première partie de TRUST Magic MIRROR ROUBAIX, Jonathan Carridroit, Nord Eclair, 25 octobre 2018

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